Archives 2011

Octobre 2011

Les 15 et 16 octobre au Village des sciences de Rennes, à l'occasion de la Fête de la science 2011, avec l'équipe Visages du centre de recherche Inria Rennes - Bretagne Atlantique, en collaboration avec le CHU de Rennes,  nous avons présenté "notre cerveau sous toutes ses coutures".

La fête de la Science 2001 Rennes

Septembre 2011

Participation au congrès de l'ESHE (pourEuropean Society for the study of Human Evolution) à Leipzig du 23 au 25 septembre, avec entre autres un poster sur la structure osseuse de la fosse sus-iniaque chez un jeune Néandertalien.

Cliquez sur l'image ci-dessous pour l'agrandir :

Août 2011

Nouvel article dans la revue Journal of Human Evolution.

Where are inion and endinion ? Variations of the exo- and endocranial morphology of the occipital bone during hominin evolution. 

 En voici le résumé en français : L’os occipital focalise l’intérêt des paléoanthropologues car il contient un ensemble de caractères morphologiques permettant de dissocier les différentes espèces d’homininés fossiles. Une de ces caractéristiques est la séparation entre l’inion et l’endinion, qui pourrait être une autapomorphie de l’espèce Homo erectus, voire même uniquement de ses représentants asiatiques. Un protocole spécifique a été développé dans le cadre de ce travail pour quantifier pour la première fois de manière précise et reproductible la localisation de ces points. Cette méthodologie permet d’analyser et d’interpréter les interactions anatomiques complexes entre les surfaces exo et endocrâniennes, qui s’expriment par les variations de forme et de dimension des plans occipitaux et nucaux, d’une part, et des lobes occipitaux et cérébelleux, d’autre part. Cette étude démontre que le caractère défini dans la littérature comme « la séparation entre l’inion et l’endinion » ou un « endinion situé sous l’inion » ne peut être considéré comme une autapomorphie de l’espèce Homo erectus. Ce caractère apparaît comme la condition primitive partagée par les grands singes actuels et les homininés fossiles. Par ailleurs, les homininés diffèrent des grands singes en ce qui concerne leur anatomie exo- et endocrânienne au niveau de l’os occipital. Seuls les spécimens attribués à Paranthropus boisei, ainsi que KNM-ER 1805, se rapprochent de la condition morphologique typique des grands singes. Ces homininés fossiles partagent avec les chimpanzés et les bonobos des proportions similaires de l’os occipital. Ils montrent aussi, à divers degrés, de forts reliefs occipitaux externes. Cependant, ils se distinguent de ces grands singes par des dimensions absolues et une taille centroïde de l’os occipital plus importantes, ainsi que par une position plus basse et postérieure de l’inion et par un plan nuchal endocrânien plus grand. LB1, holotype de l’espèce Homo floresiensis, partage des particularités des homininés fossiles et ne pourrait être un Homo sapiens miniature. Enfin, la réduction de taille du cerveau observée chez les Hommes anatomiquement modernes durant la fin du Pléistocène, mais aussi les variations entre les genres, reflètent que les individus avec un volume endocrânien plus faible ont une hauteur postérieure relative des lobes cérébelleux plus importante. Cette tendance a une influence, mais n’en est aucunement la cause principale, sur le déplacement vertical de l’endinion au dessus de l’inion qui n’apparaît occasionnellement et exclusivement que chez Homo sapiens.